Depuis 2003, Paul Chandler vit et enseigne au Mali, en Afrique occidentale, où il a organisé de nombreux projets et événements pour des agences internationales. Les programmes de musicologie qu’il enseigne depuis dix ans à l’American International School (École internationale américaine) de Bamako avec l’intervention d’artistes maliens en résidence, fonctionnent selon une méthode mixte de pédagogie occidentale associée à une pratique d’apprentissage traditionnel de la musique.
À la fois musicien et producteur, en 2007, il fonde avec Tama Walley l’association à but non lucratif
Instruments for Africa (Instruments pour l’Afrique); pour promouvoir la musique et les arts traditionnels en Afrique occidentale. Il s’agit également d’offrir des perspectives aux jeunes défavorisés et à risque, en impliquant des opportunités académiques et dans le domaine de l’éducation culturelle. Les rencontres et les lieux d’
Instruments for Africa rassemblent les gens avec pour objectif collectif de tisser des liens sociaux dans le Mali d’aujourd’hui par le biais d’une culture, d’une histoire et d’une expression artistique partagées mettant l’accent sur les points communs ainsi que sur les traditions maliennes séculaires de tolérance et de résolution pacifique de conflits.
En 2011, le bureau de l’éducation et des affaires culturelles du département d’état américain a octroyé à l’association Instruments for Africa un subside du fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle, afin de supporter leur travail de préservation des traditions musicales et d’assistance aux artistes. Suite au coup d’état de 2012 au Mali, Chandler a diversifié ses activités pour promouvoir la paix et la réconciliation en organisant des festivals culturels dans la région septentrionale du Mali. Émanant de ce programme, le film, tourné et monté par Brian David Melnyk, présente la puissante musique et les étonnantes performances des masques dogon. Il a été financé par l’ambassade des États-Unis à Bamako et par le département d’état américain.