L'exposition et la publication digitale ReCollecting Dogon comprend le travail de nombreuses personnes talentueuses et dévouées. Le concept de l’événement fut d’abord développé avec le précédent directeur Josef Helfenstein, il s’ancra avec son successeur par intérim Thomas Rhoads et fut finalement réalisé sous la nouvelle direction de Rebecca Rabinow. Je remercie chacun d'eux pour leur confiance indéfectible dans le projet.
La recherche sur l'art de l'Afrique de la collection de Menil Collection, initiée par Léon Siroto et Kristina Van Dyke, une précédente conservatrice de la fondation, constitua un point de départ important pour la mise en œuvre de ce projet d’exposition qu’Enid Schildkrout, Kate Ezra et Polly Richards encouragèrent par leurs discussions déterminantes. Je tiens à leur exprimer ma profonde reconnaissance ainsi qu’envers Samuel Sidibé, le directeur du musée national du Mali à Bamako et envers tout son personnel pour leur collaboration et leur indispensable assistance dans la toujours épineuse logistique des prêts internationaux. L’expertise et l’enthousiasme d’Amanda Thompson et l’appui organisationnel de l’Africa Center de New York furent tout autant indispensables. Par beaucoup d’aspects, ReCollecting Dogon réaffirme la relation essentielle et historique entre deux institutions d’art de Houston. Je remercie le directeur Gary Tinterow ainsi que Frances Marzio, Chelsea Dacus et le personnel du Museum of Fine Arts de Houston (MFAH) pour leur support. Avoir appris à connaître Francesco Pellizzi durant ces deux dernières années fut un réel plaisir ; j’ai vraiment apprécié nos conversations sur la culture visuelle de par le monde et sa compréhension approfondie de la perspective humaniste des de Menil ; je lui sais gré ainsi qu’à sa fille Aurora pour leurs généreux prêts à l’exposition. Je remercie également Aude Julien-Da Cruz Lima et le Centre de Recherche en Ethnomusicologie (CREM) de Nanterre en France, pour avoir fourni les copies digitales des enregistrements de terrain originaux de musique dogon qu’André Schaeffner a réalisés en 1930 dans la région de Bandiagara.
Bien des personnes ont œuvré pour que mon travail au Mali soit possible et enrichissant. Aw ye ne bonya, aw ni ce! Je remercie le Dr. Ibrahim Coulibaly et Madina Sanogo pour leur indéfectible hospitalité ; Jaimie Bleck, Idrissa Sidibé, Sékou Ogobara Dolo, Janet Goldner et Igo Diarra pour leur amitié désintéressée. Je ne puis manquer de mentionner la gratitude que j’éprouve envers le responsable des Affaires publiques Stephen Kochuba et l’ambassade des États-Unis au Mali pour leur soutien. Trois artistes maliens ont contribué à la possibilité d’une progression narrative allant de l’historique au contemporain dans ReCollecting Dogon. Que soient remerciés Amahigueré Dolo et Alaye Kene Témé (Alaye Kene Atô) pour leur vision artistique. Quant à Souleymane Ouologuem, passé maître dans l’art de rendre possible ce qui ne l’était pas, je lui suis éternellement reconnaissant de m’avoir offert amitié et collaboration. Awn bèna nyògònye sòòni!
Cette publication est la réalisation de personnes dont la créativité est sans complaisance. Je dois l’initiative du projet de publication digitale à Joseph N. Newland et Rebecca Ahrens, sous la conduite attentive et sagace de Sarah E. Robinson. Les contributeurs Huib Blom, Paul Chandler, Sérou Dolo, Isaïe Dougnon, Jessica Hurd, Éric Jolly et Polly Richards ont intimement appréhendé la région de Bandiagara. Ils en possèdent une connaissance approfondie ainsi que de la complexité des histoires dogon. Je suis honoré d’avoir eu l’opportunité de travailler avec des chercheurs de cette envergure pleinement engagés et dévoués. Marina Harss et l’historienne de l’art Anne-Marie Bouttiaux ont apporté une expertise précieuse et une traduction rigoureuse des textes, respectivement en anglais et en français, pour que cette publication digitale soit bilingue. Comme pour toutes les magnifiques productions en ligne de Menil, le graphisme a été réalisé par Tamara Maletic, Dan Michaelson et l’équipe de Linked by Air.
La fondation de Menil regorge de collègues au talent exceptionnel et j’ai la chance de travailler avec eux tout en jouissant de leur expérience. Au musée, aucune exposition n’est mise en place sans leur contribution substantielle. À la fois sensible et impressionnante, la conception des installations de Brooke Stroud et Eric Zimmerman reste inégalée. Les aptitudes d’Eric ont joué un rôle décisif dans la manière dont j’ai pu envisager la transposition visuelle du paysage et de l’architecture de Bandiagara dans un espace d’exposition. Je le remercie pour son amitié et sa manière convaincante de penser l’art, la mise en scène et la lumière. L’exposition des œuvres n’aurait pas été possible sans les bons offices du personnel de Menil de la gestion et conservation des collections. Heather Schweikhardt et David Aylsworth ont coordonné les emprunts dans toute leur complexité tant à l’échelle nationale qu’internationale. Kari Dodson a pu donner de précieuses contributions enthousiastes et opposer une patience infinie à mes incessantes demandes. Je ne pourrai plus lire Dieu d’Eau de Marcel Griaule sans sourire en pensant à Grace Walters. Je suis aussi redevable à Tony Rubio pour l’ingéniosité dont il a gratifié le projet et à l’équipe du service « Art » de Menil pour son intense travail. L’entreprise a aussi profité des apports en coulisses mais essentiels de David Aylsworth, Anthony Flores, Margaret McKee et Julie Thies. Paul Hester s’est chargé de la photographie de l’installation et des pièces de la collection, Adam Neese a encadré toutes les œuvres sur papier et Frances Trahan du MFAH a fabriqué les socles étonnants mais pratiquement invisibles pour présenter les masques en vitrine. Sally Glass, Paul Forsythe et Don Quaintance furent essentiels pour la mise en place du projet additionnel de création et de vente de cartes postales au bénéfice de la population de Bandiagara.
L’exposition a bénéficié en partie de fonds de Humanities Texas, affilié du National Endowment for the Humanities au niveau de l’État. Je remercie spécialement le consul général Sujiro Seam ainsi que l’attachée culturelle Sylvie Christophe et le service culturel de l’ambassade de France à Houston pour leur engagement additionnel au projet d’exposition. Finalement, je tiens à exprimer ma reconnaissance envers Clare Casademont et Michael Metz, Janet et Paul Hobby, Susan et Francois de Menil, Franci Neely et la ville de Houston pour leur rôle considérable dans la transposition d’un projet d’exposition en une réalité tangible.
Paul R. Davis
Compilation © 2017 Menil Foundation, Inc. Launched February 2017
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